creation et diffusion :
Le cube: centre d'art numérique Issy les moulineaux
cafe charbon de Nevers_ Le temps machine _Stéréolux Nantes
Maison de la culture de Nevers CMNN
Production : Thdt _ La Drac Bourgogne Franche Comte _
La Spedidam _ Ministere de la jeunesse et des sports _
Label Rayons Frais Mairie de Tours
Partenariat : Pac Saint Léger Centre d'art contemporain
Générique
Manipulation Textes Musique : Claudia b.Poulsen
Directeur artistique : Christian Kirk Jensen / Danish Pastry Design
Realisation videos et photos : Denis Rouvre
Conception électronique : Senso Aka Olivier Sens
Sound designer : Pierre Vandewaeter
Lumieres et videos : Pierre Guillaume
Montage Videos : Thomas Orssaud
Mixage : Maikôl Seminatore
Bitebody
Creation 2016 2017
auteur compositeur interprète manipulatrice nouvelles technologies
Fantaisie technologique semi autobiographique
Je pleure
Tu sais ça fait des mois des mois qu'je pleure
j'sais pas pourquoi
En fait
je sais pourquoi mais j'veux pas l'dire
Personne ne peut plus determiner son existence
le monde est devenue une serpillière
la tete haute et des mouchoirs plein les poches
Marionnettiste, Claudia b.Poulsen s’interroge sur le geste de la manipulation.
Avec les nouvelles technologies, elle a eu le désir de créer une marionnette du 21 ème siècle. Dans cette idée de dématérialisation, elle s’est entourée de Olivier Sens, créateur de Usine.
A partir des Textes de chansons de Claudia b. Poulsen, Denis Rouvre et Christian Kirk-Jensen ont créé une bibliothèque de vidéos et d’images. Ces différents matériaux ont été réunis au sein de Usine et s’articulent avec deux capteurs, un leap et une pédale.
Cette création assistée par ordinateur est narrative avec une dose d’improvisation générée par la gestion en temps réel de tous ces éléments. C’est de qui en fait le principe d’une performance pour un soliste.
C’est à la fois un objet singulier par l’éphémère des images créés par la manipulation, par son déroulement dramaturgique et son ambiance sonore complice de Pierre Vandewaeter .
Le travail autour de cette performance s’est déroulé autour de plusieurs résidences révélant le caractère performatif de la création artistique assistée par ordinateur.
Une mise à l’épreuve de nos intentions par une écriture commune de la technologie au service du sens et du plateau.
La forme que révèle Bitebody est une unité de différentes substances existantes par unités distinctes et séparables les unes des autres.
Le défi de Bitebody et de rendre cette unité globale, lisible, ludique pas seulement des moyens mis en œuvre mais du point de vue organique et émotionnel.
Les mouvements de la marionnettiste sont une écriture en direct.
Tout mouvement est écriture et toute écriture est une organisation.
CbP Novembre 2016
Bitebody parce que le corps mordant, qui, dans cette performance doit étre présent pour faire tourner le sens, la musique, les vidéos et la lumière avec de multiple tops.
Bitebody parce que dans ce corps sans relâche et pourtant ancré, il se raconte à la fois l’intérieur et l’extérieur... Bitebody, c'est l'histoire d'un sujet et d'un verbe avec lesquels il est difficile de faire quelque chose : Je pleure
Bitebody a été une expérience à vivre.
Il y a tout ce que l’on anticipe avant de travailler sur un plateau avec les « je veux ci et ça », « je veux dire ça », « je prévois qu’il va se passer ça »...
Avec un dispositif technologique c’est une autre histoire.
Comprendre le dispositf et le découvrir est la première chose et l’intégrer est la plus importante.
Dans cette nécessité, revenir à l’essentiel fait partie de l’expérience. Une chorégraphie indépendante de sa volonté se créé petit à petit et c’est elle qui va donner, faire éclater le sens de l’objet et la direction à prendre. On ne peut pas travailler avec des ordinateurs et arriver avec ses certitudes « dictatoriales » de chef de projet. Une posture presque politique et sociale de l’acte du faire est imposée par la programmation et les possibilités des machines. Les possibilités étant infinies mais concrètes, l’équipe entière s’organise en propositions et possibilités. C’est une partie de « Squash « : Le son des balles est direct et les trajectoires précises. ! Avec ces contraintes, une liberté née et les surprises jaillissent. Je n’ai pas cherché tel ou tel geste. Le dispositif me l’a offert et j’ai laissé faire. Par les manipulations de vidéos qui à leur état primitif sont réalistes, la manipulation fait petit à petit glisser le sens vers une abstraction parfois inattendue, qui permet de se glisser et se confondre avec l’image et le son.
J’avais dans l’idée avec cette création de manipuler un environnement technologique se rapprochant de l’humain dans mes sensations de marionnettiste mais aussi de créer un univers en direct. Au départ, raconter plusieurs états humain comme la dépression et la recherche de soi même. (c’est un grand thème). Dans le précédent spectacle, j’ai tenté cette recherche avec une posture extravertie). Ici, je voulais une introspection plus mâture et émotionnelle. J’avais dans l’idée aussi d’aller à l’intérieur de moi même pour y rencontrer mes organes et dialoguer avec eux pour se rencontrer vraiment. Une phrase que l’on entend souvent... Ce dispositif me permet d’être à la fois dans l’extérieur (une projection direct avec musique rock et de révéler des états intérieurs en poussant vers l’abstraction avec des effets de pixelisation sur les vidéos générés en direct et l’électro). L’électro ne donne pas au cerveau les mêmes sensations que les musiques rock ou populaires. C’est un effet de brouillard épais qui enveloppe l’esprit et mène vers une certaine transe.
Le poids des choses ... Bitedody me permet de m’alléger dans une idée de la manipulation et de revenir à l’essentiel. Comment parler en manipulant...
J’aime cette façon de manipuler, d’être sur un plateau, de se laisser surprendre par une image inattendue, de se laisser glisser dans un son, de pouvoir le prolonger. C’est une grande liberté et une manière ludique de jouer. Laisser venir à soi les substances, percevoir dans les images des choses que normalement on ne perçoit pas. Les vidéos se manifestent et le son aussi....
Penser_Sentir_Agir_ J’aime ce processus. Ce côté actif de la performance, ce dialogue constant avec les machines. Ce que l’on peut manipuler et ce qu’elles nous offrent. .
sextoys
creation 2011 2014
Montage video cbp
auteur compositeur interprète manipulatrice
creation et diffusion :
Soutien de la Scène Nationale de Orleans 2011_2012
La Halle aux grains Scène Nationale de Blois
Café Charbon de Nevers
Emmetrop Bourges
Production :
Thdt
Subventionné par La Drac du Centre
Subventionné par la Région Centre_
La Spedidam
Scène Nationale de Blois
Coproduction
Scène nationale de Orléans
Scène Nationale de Blois
Partenariat : Emmetrop et Café charbon de Nevers
Générique
Mise en scene : André Wilms
Auteur compositeur interprète : Claudia b.Poulsen
graphiste com et spectacle : Christian Kirk Jensen / Danish Pastry Design
Regard Chorégraphique : Cynthia Briggs
Ingénieur du son : Gilles Olivesi
Lumière : Jean Pierre Michel
Construction marionnettes :
Alain Duverne
Cyprien Dugas
Croquis : Céline Barbier
Interprètes : claudia b.Poulsen, David Patary, Eve Risser, Dominique Morisset, Thierry Robard
Concerts
Scène Nationale orleans
Norvège festival de stamsund
Festival Marionnettissimo Toulouse 2014
Emmetrop Bourges
Concert de manipulation
Sextoys, c'est des marionnettes, du latex, des costumes, des talons, des perruques, du glamour, de l'ironie, du rock, des performances à la fois intellectuelles et légères, des conferences qui pourraient hanter les ondes de France q, des chansons d'amour, des chansons comme exutoire, des pulsions à écouter, des questionnements dans l'urgence, des questionnements inattendus, un plateau sous pulsations, un plateau comme sextoys pour une liberté d'expression... pour du théâtre musical...
Sextoys est une oeuvre d'art en soi, c'est un poème en soi
Hello Honeys
Hello Sweeties
Hello Darling
Nous naissons
Nous tombons amoureux
et nous mourrons sans comprendre pourquoi
Just a piece of punk pour supporter l'existence au-delà de l'existence
Bienvenus dans la quête d'être soi-même
oui, monsieur, nous sommes sûr que vous avez quelque chose d'elle en vous
Oui monsieur, nous sommes sûr que vous avez quelque chose d’elle en vous
Oui madame, nous sommes sûr que vous avez quelque chose de lui en vous
Je suis moi dans l’autre et l’autre dans moi
wanna be myself
I wanna be myself
I wanna be myself
We are here to make you pass a great fucking time in our company.
Mots de Grégoire Caux, Scène Nationale de Orléans 2012
Questionner l’identité homme-femme, la dépasser même, et enfin s’intéresser à l’autre, ouvrir les vannes des émotions inédites. Voici le credo de Claudia B.Poulsen, génitrice du projet Sextoys.
L’artiste revendique haut et fort la notion de contraste, «élément clé de ce spectacle». Contrastes des sons, des lumières et des références textuelles : Simone de Beauvoir côtoie Robert Desnos et Wilhelm Reich, auteur d’un texte sur la révolution sexuelle. Dans le spectacle, celle qui a partagé la vie de Jean- Paul Sartre susurre «Fuck me, fuck off» à Johnny Rotten, l’ex- leader des Sex Pistols... Soit une nouvelle manière d’interpréter l’auteur du Deuxième Sexe ! Ou davantage un besoin, de la part de Claudia Poulsen, de se situer en tant que femme et de s’exprimer «au plus près de soi». Face au public, une chanteuse doit être très belle, ou très laide, ou très drôle, ou alors... devra- t-elle porter un masque. Celui des émotions, de la scène, des femmes.
Le mixage de la voix lorgne du côté punk, avec énergie. Cette voix fait aussi parler des marionnettes, un des éléments les plus singuliers du projet Sextoys.
Avec la lumière signée Jean-Pierre Michel, rendant hommage à Broadway et au monde du cinéma, le spectacle ne manque pas de fièvre. Fever all through the night...with Sextoys.
Sextoys est né à Emmetrop en 2012 à Bourges autour d’un répertoire aux inspirations punk. Soutenu par différentes structures et différentes institutions, Sextoys a pu se développer et réunir une équipe d’horizons divers (punk, jazz, théâtre, transformisme, performances, marionnettes). La dernière grande vibration a été la rencontre avec André Wilms qui a apporté son regard, son rock’n’roll et Claudia B. Poulsen sa manière d’être, d’agir et d’écrire :
Montage clips et videos claudia b poulsen
creation et diffusion :
Théâtre de l'échangeur Bagnolet
Le Pré Saint Gervais
Production :
Thdt
Coréalisation
théâtre de l'échangeur Bagnolet
Générique
Conception et mise en scène
Claudia Beaufreton poulsen
Lumière Renaud Fouquet
Photographies Eric Pillot
Photographe spectacle Carine Tedesco
Capture d’images Thierry Doléans
Accessoires Laurent Sauvageot
Musique Hasse Poulsen guitare
Frédérick Galiay basse
François Merville batterie
Styliste So Yeon Kim.
Graphistes Marie Romezin.
Toma Jankowski.
Actions : Thierry Robard.
Fabrice Gaillard.
Quentin Vibet.
Claudia Beaufreton poulsen
L'oscilloperturbographe
creation 2003 2004
Montage videos cbp
auteur metteur en scene interprète
Inspiré et adapté de Fluxus(extraits de performances de Nam June Paik, Emmet Williams,Yoko Ono,Georges Brecht, Dick Higgins, Joseph Beuys). Extraits de citations de « fluxus dixit une anthologie vol1 » éditeur – les presses du réel. Extrait du « les sentiments, la musique et le geste » de A. de Rochas. Extrait de textes de Arthur Cravan.
Les personnages de l’Oscilloperturbographe sont des fantômes, qui sillonnent notre quotidien, des contingents qui marchent à côté de nous et ouvrent nos inconscients à des visions, des hallucinations, des songes emprunts à Satie, des noeuds d’émotions qui nous habitent sans nous parler, nous clignent de l’œil dans le dos.
Images thierry Doleans Montages claudia b poulsen
Skyggen L'ombre AC Andersen
2002 _ France Danemark
auteur metteur en scene interprète Adaptation
« on a beau être riche, on a besoin de quelque chose pour être un personnage dans le monde ; il faut un je ne sais quoi ; une ombre légère désignée par ces mots vagues mais qui ont un sens : spécialité, notabilité, position. Pour compter dans la société de nos jours où l’on est classé par le rang... il faut une distinction quelconque. C’est là l’ombre dont on ne saurait se passer, pour laquelle le diable nous tente parfois de vendre notre âme, et sans laquelle on ne réussit rien. »
(Chamisso, mai 1840.)
Ce spectacle a été donné à la Galleri Brantebjerg (Nakke nord , Danemark, mai 2000), à l’institut français de Copenhague en novembre 2000, en décembre 2000 à Orléans et en novembre 2001 dans l’atelier de la compagnie Philippe Genty.
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